Publié dans Politique

Organismes rattachés - 1 300 milliards d'ariary de budget par an 

Publié le vendredi, 07 janvier 2022

La suppression d'une quinzaine d'organismes rattachés à la Présidence, au bureau du Premier ministre, aux ministères a été annoncée à l'issue du dernier Conseil des ministres. Maîtriser et réduire les subventions allouées à ces services sont la principale raison de cette décision, selon le compte rendu de la première réunion hebdomadaire des ministres pour cette nouvelle année.

Une décision qui découle par ailleurs d'une consigne formulée par le Chef de l'Etat le mois dernier. La porte-parole du Gouvernement au cours de l'émission « Tsy ho tompon-trano mihono » précise que 1 300 milliards d'ariary par an sont transférés vers les organismes rattachés. En supprimant les services en question, l'Etat veut ainsi éviter toute dépense superflue et surtout tout détournement de deniers publics, indique Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo. L'Exécutif veut par ailleurs consacrer une large part des dépenses publiques à des tâches impactant directement le quotidien de la population. A ce propos, le travail effectué par les organismes rattachés supprimés n'a pas d'impacts perceptibles sur le quotidien de la population, explique le Conseil des ministres. D'ailleurs, la plupart des missions de ces établissements publics supprimés peuvent en plus être effectués par des ministères. A ce sujet, les agents et les biens de ces organismes rattachés seront transférés vers les ministères de tutelle respectifs. « Il ne s'agit pas de supprimer les missions mais les structures », précise celle qui porte également le chapeau de ministre de la Communication et de la Culture. Aucun emploi ne doit être supprimé, rassure-t-elle.

L.A.

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Editorial

  • La question !
    L’espoir serait-il permis ! L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière votait le lundi 2 décembre la mise en place de la « Commission spéciale de mise en accusation » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ) dont l’élection du président. Les députés présents ont élu à l’unanimité le candidat présenté par le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) Haja Resampa, le députe IRMAR élu dans le Menabe (Morondava). Il succède à ce poste, très délicat, à Honoré Tsabotokay, présidant la Commission de mise en accusation lors de la précédente législature, député élu dans la Circonscription de Vohipeno (Sud-est).

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